Sous la responsabilité d’une infirmière ou d’une infirmière puéricultrice, l’auxiliaire de puériculture dispense des soins visant au bien-être, à l’autonomie et au développement d’enfants bien portants, malades ou en situation de handicap. Elle participe à l’accueil des enfants et à l’intégration sociale d’enfants porteurs de handicap, atteints de maladies chroniques ou en situation de risque d’exclusion. Au sein d’une équipe pluridisciplinaire, elle met en place des activités d’éveil et de prévention. L’auxiliaire de puériculture exerce dans toutes les collectivités qui accueillent les tout-petits : centres de protection maternelle et infantile (PMI), crèches, pouponnières, maternités, services de néonatologie, …

En fonction de son lieu d’exercice, l’auxiliaire de puériculture joue également jouer un rôle plus ou moins social. Ainsi, au sein de lieux d’accueil (crèches et pouponnières), elle prend en charge un groupe d’enfants et assure le contact avec les parents. Dans un centre de PMI, elle est à l’écoute des familles et leur dispense des conseils d’hygiène et de santé.

Ce métier requiert donc des qualités d’écoute, de douceur et de patience.

  • Nombre d’Auxiliaires de Puériculture : 60 000
  • Evolution sur les 10 dernières années : 8 400 postes créés de 2005 à 2015.
  • Taux de croissance annuel : +2%
  • Répartition par sexe : 2% d’hommes et 98% de femmes
  • Taux de chômage : inférieur à 2%

Sources : DREES, ADELI, Ministère de la Santé

Un métier en plein essor

Avec plus de 800 000 naissances par an, la France est un pays pourvu d’un fort taux de natalité. En Ile-de-France, la croissance démographique atteint 0,9 % par an (chiffres de l’INSEE). Cette santé démographique entraîne un véritable essor des métiers relatifs à la petite enfance.

Dans des structures variées

  • Pouponnières, crèches et haltes garderies : Dans ces structures, l’auxiliaire de puériculture s’occupe d’enfants âgés de deux mois et demi à 3 ans (jusqu’à 6 ans révolus dans les haltes-garderies). Le rôle de l’auxiliaire est d’accueillir les enfants en leur proposant des activités contribuant à leur bien-être et leur développement. L’auxiliaire de puériculture ne se substitue pas aux parents, mais exerce un rôle préventif (sécurité, hygiène) et s’assure de l’éveil et du bien-être des nourrissons et jeunes enfants qu’elle prend en charge.
  • Centres de PMI : Les centres de Protection Maternelle et Infantile proposent un suivi médical préventif des enfants de moins de 6 ans, des conseils de puériculture (alimentation, hygiène, santé), des activités d’éveil (ateliers parents/enfants, activités psychomotrices, …) et de découverte (du livre, du conte, du chant, …). Dans ce cadre, l’auxiliaire de puériculture participe à toutes les activités du centre : soins, animations, accueil et conseil au public. (Source : Mairie de Paris)
  • En milieu hospitalier : On retrouve des auxiliaires de puériculture au sein de différents services : maternité et néonatologie pour tout ce qui a trait aux nouveaux-nés (la néonatologie prenant en charge les bébés prématurés), service de pédiatrie où sont soignés les enfants âgés de moins de quinze ans et enfin service de pédiatrie spécialisée (oncologie, psychiatrie, …). Dans ces structures, l’auxiliaire de puériculture aide l’infirmière puéricultrice à réaliser des soins, contribue à écouter, informer et conseiller les familles, apporte son soutien moral aux jeunes patients et aux familles, veille à la réfection des lits, à l’hygiène des enfants, à l’entretien du matériel. Les soins étant assurés 24h sur 24, l’auxiliaire de puériculture peut être amenée à travailler de nuit et le week-end.

Evolutions

Plusieurs évolutions sont envisageables, vers des métiers liés aux soins et à l’assistance aux personnes. Il existe une passerelle vers les métiers :

  • D’aide-soignant (les études d’auxiliaire de puériculture et d’aide-soignant comportant un tronc commun).
  • D’aide médico-psychologique.
  • D’infirmier : après 3 ans d’exercice professionnel, l’auxiliaire de puériculture peut passer les épreuves du concours infirmier et intégrer un IFSI (Institut de Formation en Soins Infirmiers). Cependant, les places réservées à l’issue du concours sont peu nombreuses.

Salaires

En début de carrière, le salaire net mensuel de l’auxiliaire de puériculture s’élève à 1358 €. Il atteint 1860 € en fin de carrière. A cela peuvent s’ajouter diverses primes augmentant le salaire mensuel d’environ 200 à 300 €.

  • Prendre soin de l’enfant dans ses activités de la vie quotidienne de la naissance à l’adolescence.
  • Observer l’enfant et mesurer les principaux paramètres liés à son état de santé et à son développement.
  • Aider l’infirmière puéricultrice à la réalisation de soins.
  • Assurer l’entretien de l’environnement de l’enfant et des matériels de soins et ludiques.
  • Recueillir et transmettre ses observations par oral et par écrit pour maintenir la continuité des soins et des activités.
  • Accueillir, informer, accompagner l’enfant et sa famille.
  • Réaliser des activités d’éveil, de loisirs et d’éducation.
  • Accueillir et accompagner des collègues et des stagiaires en formation.

Deux maîtres mots : douceur et patience

Travailler auprès d’enfants requiert beaucoup de douceur et de bienveillance, tout particulièrement au sein de structures hospitalières ou de centres de PMI où les enfants accueillis souffrent parfois de lourdes pathologies. L’auxiliaire de puériculture doit, pour veiller au bien-être de l’enfant, être capable d’assurer son confort, être à l’écoute de ses besoins, le rassurer et lui prodiguer les soins nécessaires.

Un accompagnement particulier

Parce que chaque enfant est unique, l’auxiliaire de puériculture doit donc adapter ses soins et ses activités d’éveil au rythme et aux besoins de chacun. Ce qui implique des qualités de connaissance du développement de l’enfant et un réel intérêt pour les activités visant à son bien-être physique, social et moral. L’accompagnement ne se limite pas à l’enfant, puisque l’auxiliaire de puériculture joue un rôle auprès des familles, se montre à leur écoute et leur prodigue des conseils visant à améliorer ou entretenir l’état de santé de l’enfant. Il est donc nécessaire de posséder un bon relationnel et d’apprécier le contact avec le public pour exercer ce métier.

Sens de l’organisation et des priorités

L’auxiliaire de puériculture ayant de multiples tâches à accomplir, elle doit faire preuve d’organisation et savoir définir les priorités, notamment lorsqu’elle exerce auprès d’enfants malades.

ANAP – Association Nationale des Auxiliaires de Puériculture
http://www.asso-anap.net/