En PASS comme en L. AS, que devient le redouté concours PACES ?
Dans le cadre de la réforme des études de santé, une expression avait été relayée par Clara Bonnavion, la présidente de l’Association nationale des étudiants en médecine de France (ANEMF) : celle de “numerus apertus“. Le groupe de travail a adopté cette pratique au détriment de l’actuel numerus clausus. Le principe ? Donner à chaque université une fourchette assez large permettant de se positionner entre un chiffre plancher et un chiffre plafond concernant le nombre d’étudiants acceptés en études de médecine.
Ce numerus “ouvert” offre une marge de manœuvre nouvelle aux facultés. Cette nouvelle régulation est faite non pas pour augmenter radicalement le nombre de professionnels de santé, mais pour s’adapter aux besoins régionaux et départementaux (autrement dit lutter contre les déserts médicaux). Comme l’a souhaité le chef de l’État, l’accès aux études de santé demeure extrêmement sélectif.
Chaque université déterminera donc, en lien avec l’agence régionale de santé concernée, le nombre d’étudiants qu’elle admet dans chaque filière de santé. Chaque établissement répartira les places entre les différentes voies d’accès. Le concours PACES, basé exclusivement sur des QCM, disparait. Les étudiants seront sélectionnés sur leurs résultats dans leur parcours de formation (L. AS ou PASS) et, pour certains, sur des épreuves complémentaires, dont des épreuves orales. Une grande force de travail et un entrainement rigoureux sont donc toujours des impératifs pour accéder à la filière de son choix.